Exemples d’outils de classement de personnes détenues par niveau de sécurité
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Sécurité : En plaçant les détenu·e·s dans des environnements adaptés à leur niveau de risque, on réduit les risques d’évasion, de violence ou de conflits.
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Supervision appropriée : Elle ajuste le niveau de surveillance (minimum, moyen, maximum) pour correspondre aux besoins individuels.
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Programmes de réhabilitation : Elle identifie les besoins spécifiques, comme la santé mentale, la consommation de substances ou l’éducation, pour offrir des interventions ciblées.
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Gestion des ressources : Elle optimise l’utilisation des infrastructures et du personnel en plaçant les détenu·e·s dans le moins restrictif possible tout en maintenant la sécurité.
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Évaluation initiale : Réalisée à l’entrée dans le système carcéral, souvent dans les 24 heures, pour évaluer les besoins immédiats comme la sécurité et la santé.
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Collecte d’informations : Inclut l’historique criminel, les détails de l’infraction, les interviews et tout besoin spécial, comme la santé mentale ou la consommation de substances.
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Utilisation d’outils d’évaluation : Les outils actuariels ou de jugement professionnel structuré sont utilisés pour scorer le détenu·e et déterminer les risques et les besoins.
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Assignation : Le détenu·e est assigné à un niveau de sécurité et à des programmes basés sur l’évaluation, suivant des principes SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes, temporels).
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Reclassification régulière : Des revues régulières sont effectuées, par exemple tous les 6 mois ou annuellement, pour ajuster le statut basé sur le comportement, les progrès et les changements de risque, visant à réduire les restrictions si possible.
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Bureau fédéral des prisons des États-Unis (BOP) : Utilise un système détaillé avec des niveaux de sécurité (minimum, faible, moyen, élevé, administratif) et 11 facteurs de sécurité publique, comme l’appartenance à un groupe perturbateur ou l’historique de violence, pour ajuster le niveau de sécurité (Federal Bureau of Prisons). Une information inattendue est que ces facteurs incluent des éléments comme le statut d’étranger déportable, affectant le placement.
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Service correctionnel du Canada : Dispose d’un système robuste avec des outils comme l’Échelle de classement par niveau de sécurité
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Approches sensibles au genre et culturelles : Des pays comme le Canada et les Pays-Bas utilisent des outils spécifiques pour les femmes, tandis que des approches culturellement adaptées sont mises en œuvre pour les populations autochtones ou ethniquement diverses, améliorant les résultats.
pour découvrir les échelles utilisées das 10 états américains: prison classification systems
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